Un éclairage apporté d'abord par une analyse quantitative, puis par des éléments de compréhension des effets des activités humaines sur la biodiversité

Rapport Planète vivante 2016     

Pour Marco Lambertini, Directeur général du WWF-International, "Les preuves n’ont jamais été aussi probantes, notre prise de conscience n’a jamais été aussi grande. Non seulement nous sommes pouvons mesurer l’accroissement exponentiel de la pression humaine et de la dégradation qui en découle pour les systèmes naturels, mais nous saisissons également mieux les interdépendances entre les systèmes qui sous-tendent la vie sur Terre et les limites inhérentes à notre planète".


Le rapport Planète Vivante 2016 met plus particulièrement l’accent sur l’impact de notre système alimentaire, l’un des premiers facteurs de dégradation des habitats et de surexploitation des espèces (surpêche par exemple), de pollution et d’érosion des sols. A elle-seule, l’agriculture occupe environ un tiers de la surface terrestre totale, est la cause de 80% de la déforestation mondiale et pèse pour près de 70 % de la consommation d’eau.